The secret Life of the American Teenager Saison 1 – Part. 1

Lorsque j’ai appris que la série The Secret Life of the American Teenager (ouffff) allait débarquer sur les écrans américains, j’ai cru à une sorte de Juno version série. Je me suis donc laissée tenter par ce nouveau drama estampillé familial. Ca, c’était avant d’apprendre qui était derrière le projet, une certaine Brenda, déjà en charge de la série 7th Heaven – 7 à la maison par chez nous – et là, j’ai eu un peu peur :ponder_tb: Mais il en faut plus pour me décourager et me stopper dans mes élans, quels qu’ils soient d’ailleurs !

Alors que la seconde partie de la 1ere saison débute ce soir, l’heure est au bilan pour moi. Qu’ai-je pensé de cette première partie ? Tout d’abord, j’ai trouvé le concept de base intéressant. Une jeune ado enceinte qui va devoir prendre des décisions, faire face, grandir… Il s’agissait de voir par la suite comment il allait être traité. Et là, c’est un peu moins intéressant. Comme on pouvait le craindre, la série est très moralisatrice et certains épisodes frôlent le ridicule tant le message passé est justement dépassé. Les personnages sont aussi très caricaturaux. Tous semblent rentrer dans une case : la fille rebelle qui couche // Le Don Juan aux problèmes familiaux // L’ado handicapé // Les minorités visibles // La belle petite catholique fervente // Le sportif à qui il manque une case… Tout est prévisible.

À votre avis, qui est le sportif à qui il manque une case ?

La série a été un carton lors de sa diffusion, ce qui n’est guère étonnant. Finalement, le principal problème de cette série, c’est qu’on a l’impression qu’elle ne sait pas quel message nous faire passer. Mis à part que le sexe en dehors du mariage, c’est maaaaaal, bien sûr. Pour résumer, cette série qui avait pourtant un concept de base prometteur n’a pas su le mettre en valeur et est tombée dans les clichés qu’elle aurait dû éviter. Malgré le ridicule de certains épisodes, d’autres sont un brin meilleurs et l’ensemble se laisse suivre d’un œil, en faisant ses comptes par exemple. Reste tout de même une morale discutable et la quasi-absence de réflexions sur certains sujets pourtant centraux comme la contraception pour n’en citer qu’un. Mention spéciale au générique qui est pénible, doté d’une musique mièvre et ridicule.

Ma Note : 08/20